Diagnostiquer la performance énergétique des logements fait partie des obligations qui visent l'ensemble des vendeurs et bailleurs en France. Lors de l'affichage d'une annonce immobilière, tous ont en effet l'obligation de notifier le nombre de kilowattheures que consomme leur bien à l'année, ainsi que le volume de CO2 rejeté par les maisons et les appartements en vente et en location. Grâce à ces deux données - et en tenant compte du seuil le plus bas -, on peut déterminer la performance énergétique des biens immobiliers.
Cette performance s'exprime sur une échelle allant de A à G. A est le meilleur classement énergétique ; G, le plus mauvais. Lorsqu'un bien est noté G ou F, il est considéré comme une passoire thermique et des conseils spécifiques sont alors communiqués.
De manière générale, à moins que la performance soit parfaite, les conclusions du DPE contiennent toujours des suggestions pour augmenter la note du bien. En suivant les recommandations du diagnostiqueur DPE, on peut consommer moins, réduire ses factures énergétiques et l'impact climatique du logement.
Pour calculer la performance des habitations, on tient compte : du type d'installation de chauffage dans le bien ; du type de ventilation ; du mode de refroidissement ; du système d'approvisionnement en eau chaude sanitaire ; du système d'éclairage ; de l'orientation des locaux par rapport au soleil ; de certains produits et matériaux de construction (vitrage, revêtements...). On applique ensuite la méthode 3CL. On connaît ainsi la consommation moyenne dans le bien et la pollution engendrée. Bon à savoir : Depuis la réforme du DPE au 01/07/2021, il n'est plus possible de calculer la performance énergétique d'un bien d'après ses factures. Mais ce n'est pas le cas pour le DPE Tertiaire.
Par ailleurs, notez que le DPE est un diagnostic opposable. Si une fausse information est notifiée dans le rapport, l'acquéreur ou locataire a la possibilité de faire un recours en justice et de demander le paiement de dommages et intérêts.